Jeûner pendant une transition de vie
- Anne-Flore Laurec
- 3 févr. 2023
- 2 min de lecture
Je crois profondément qu'on ne pourra jamais créer une réalité différente si on continue de faire ce que l'on a toujours fait.
Et moi, depuis petite, j'avais toujours eu un rapport bizarre à la nourriture. Un rapport de dépendance, un peu, un rapport de culpabilité, beaucoup.
Et un jour, durant mes études de naturopathie en 2017, notre prof préféré (coucou Jérôme !), nous parle du jeûne.
Alors oui, c'est sûr, j'en avais déjà entendu parler. Mais cette fois, ça m'agaçait !
Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi des gens s'infligeaient ça ?

Perdre du poids ?
C'était décidé, j'allais aller sonder des jeûneurs pour découvrir quel était leur problème à vouloir arrêter de pratiquer la seule activité hyper plaisir que je connaissais : manger.
J'ai pris ma super détermination sous le bras et j'ai tanné la responsable d'un centre de jeûne de m'accepter en stage naturo, même une journée (coucou Monika !).
J'allais enfin pouvoir les démasquer, persuadée que ces personnes "s'affamaient" uniquement pour perdre du poids et entrer dans les standards de la société (oui, j'étais un peu snob).
En arrivant au stage, une quinzaine de personnes m'ont accueilli à bras ouverts pour témoigner (ô miracle) de leur parcours et des raisons d'une expérience qui me paraissait si radicale à l'époque.
Changement de travail, séparation, écriture d'un livre, fin de formation…
J'avais tout faux.
Tous venaient accompagner une phase profonde de transformation dans leur vie.
Prendre le recul nécessaire pour mieux actionner à leur retour.
Et comme il n'en faut pas beaucoup pour me convaincre : je me suis inscrite pour le prochain stage, à l'occasion de la fin de ma formation de naturo.
Mon premier jeûne a été une des plus grandes révélations de ma vie.
Non seulement, je pouvais me passer de nourriture, mais mon corps était suffisamment puissant pour marcher, créer, imaginer, se concentrer, apprendre...
À ce moment là j'ai compris que le jeûne était une clé de dingue pour reprendre confiance en mon corps, que j'avais tant détester et laisser de côté.
Alors aujourd'hui, je ne vais pas vous dire que je kiff chaque partie de mon corps 100% du temps ou que j'arrive chaque jour à avoir assez de discernement pour ne manger que ce qui est bon pour moi.
Mais je peux vous dire que je sais que mon corps et moi sommes capable de tout et que la bouffe et moi, ça va quand même vachement mieux.
J'espère que ce petit mot doux vous a donné la motiv d'essayer quelque chose que vous n'avez jamais fait, que ce soit le jeûne ou autre chose.
Anne-Flore Laurec
Naturopathe et accompagnatrice de jeûne
コメント